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Compréhension arrogante du pouvoir – Arbitrage et arbitraire au conseil du district de Burgenlandkreis dans l’interprétation des exigences légales ?


On pourrait penser que la démocratie est une machine bien huilée, où les règles sont clairement définies et les processus transparents. Pourtant, ceux qui croient que tout fonctionne comme prévu au sein du comité du district de Burgenlandkreis ont peut-être changé d’avis le 14 octobre 2024. Ce jour-là, une réunion du comité devait voter sur plusieurs sujets. Mais ce qui semble être une procédure ordonnée se révèle, à y regarder de plus près, une mise en scène absurde où le règlement intérieur est tantôt un élastique, tantôt une chaîne de fer – selon les besoins.


« Décisions » sans proposition de décision ?

Les votes lors de la séance du comité ont suivi une routine bien rodée. Le Landrat a demandé s’il y avait des voix contre. Silence. S’il y avait des abstentions. Quelques mains levées, au mieux. Et ainsi – trompette et applaudissements – la décision a été déclarée « prise ». Une procédure routinière qui se déroule sûrement de manière similaire ailleurs. Mais un petit point, certes important, a été négligé dans la précipitation : le règlement intérieur du conseil du district exige que les votes se fassent ouvertement par lever de main ou, en cas de doute, debout (§10, alinéa 5). Le terme « en cas de doute » est bien sûr flou, mais qui respecte le texte du règlement doit conclure : ces décisions n’ont en réalité pas été véritablement prises.

On pourrait considérer cela comme une formalité sans importance si le comportement du Landrat, qui quelques minutes après le début de cette séance a tout simplement interdit l’enregistrement vidéo et audio, n’était pas intervenu. La raison : un tel enregistrement doit être déclaré à l’avance selon le règlement, et on ne peut pas enfreindre les règles. Fait intéressant, le respect strict du règlement ne semblait important que dans ce cas, tandis que lors des votes, ce même règlement était relégué au second plan.

Le citoyen comme facteur perturbateur

Cette incohérence serait restée une simple note en bas de page si un citoyen engagé n’avait pas soulevé ce point précis lors de la séance suivante du conseil le 21 octobre 2024. Avec une politesse précise, il a souligné que le conseil devait voter sur des décisions qui n’avaient pas été valablement prises au sein du comité. Une question raisonnable, pourrait-on penser. Mais loin de là : le citoyen s’est vu rappeler que, selon le règlement, les questions portant sur l’ordre du jour ne sont pas admises pendant la séance des questions des citoyens (§7, alinéa 3). Et de plus, dans les comités, les votes se déroulent toujours ainsi. Donc c’est non seulement accepté par le président du conseil, mais aussi la norme.

Ce raisonnement peut-il s’appliquer ailleurs ? Un chauffard qui dit qu’il a toujours roulé vite ne doit pas payer d’amende ? Un voleur qui vole par habitude reste impuni ? Certainement pas ! Mais au conseil du district de Burgenlandkreis, l’habitude prime sur le règlement intérieur que le conseil s’était lui-même imposé. Qu’importe ! Qui s’intéresse encore à un simple papier, hein ?

Autrement dit : une véritable confrontation sur ces procédures de vote douteuses ? Non merci. La séance de questions des citoyens est une belle façade, mais seulement tant que les questions restent anodines. Une participation démocratique à la carte – mais seulement à partir de l’entrée.

La conception de la démocratie mise à l’épreuve

Il faut se poser la question : quelle conception de la démocratie est révélée ici ? Le Landrat insiste d’un côté sur le respect strict du règlement quand il s’agit d’interdire les enregistrements audio-visuels, mais ignore ce même règlement concernant la manière dont les votes doivent être effectués. Et dès qu’un citoyen essaie de souligner cette contradiction, il est réduit au silence avec le même règlement.

On peut difficilement formuler cela autrement : ici, le règlement n’est pas perçu comme un outil de transparence et de sécurité juridique, mais comme un instrument flexible à étirer ou à ériger en barricade selon les besoins. Alors que les citoyens se voient pratiquement refuser l’accès aux processus du conseil, les membres votent sur des décisions qui n’ont même pas été formellement adoptées. Il ne reste qu’un goût amer d’une démocratie où les règles du jeu sont bien écrites, mais ne s’appliquent que lorsqu’elles servent les intérêts des responsables.

Le rôle des membres du conseil

Et les membres du conseil ? Ils ont voté le 21 octobre 2024 sur ces décisions contestées – en connaissance de cause ou non du fait qu’elles n’avaient pas été valablement prises au comité. Mais au lieu de questionner cette contradiction évidente, ils ont continué à voter comme si de rien n’était. On se demande si les membres interprètent aussi librement le règlement que le Landrat, ou s’ils manquent simplement de courage politique pour s’opposer à ces irrégularités. Ce comportement laisse penser qu’on privilégie davantage un passage en force formel qu’un débat sérieux.

Les décisions du conseil sont-elles valides ?

Formellement, on pourrait soutenir que les décisions du conseil reposent sur des bases fragiles. Si le règlement intérieur n’a pas été respecté correctement – ni au comité ni au vote en séance – la validité de ces décisions est remise en cause. Pourtant, dans la pratique, il semble y avoir peu de réticences à ignorer ces irrégularités formelles. Pas de plaignant, pas de juge, pourrait-on dire. Mais cela devrait nous alerter : la démocratie ne vit pas seulement du respect des décisions majoritaires, mais aussi du respect des règles qui légitiment ces majorités.

Une démocratie de façade à cause de règles sélectives

Le spectacle dans le comité et le conseil du district de Burgenlandkreis montre à quel point les processus démocratiques deviennent fragiles lorsque les règles censées les soutenir sont appliquées de manière sélective. La participation citoyenne devient une farce quand on empêche les citoyens de s’exprimer sur des sujets pertinents, tandis que le règlement sert de bouclier pour éviter les questions gênantes. Et les membres du conseil ? Ils jouent les figurants d’une pièce dont la mise en scène ne repose clairement pas sur les principes de l’État de droit.

La question de la validité des décisions serait un sujet pour les juristes – ou plutôt un impératif. La « démocratie » sous-jacente est manifestement vue uniquement comme un moyen, un outil redéfini selon les circonstances et intérêts.

L’absurdité des comités

Quand des comités, comme celui du Burgenlandkreis, ne tiennent leurs votes que pour la forme, on peut légitimement s’interroger sur leur réelle pertinence. Que reste-t-il de la fonction de ces organes si leurs décisions sont non seulement formellement illégales, mais aussi revotées en séance plénière – parfois sans respecter la procédure de vote ? Le comité, censé préparer les décisions, devient une scène bureaucratique où les débats sont joués mais pas vraiment menés. Si les votes n’ont pas d’importance, le comité devient un simple décor démocratique – un simulacre destiné à donner l’illusion d’une participation politique, sans que le contenu ait vraiment d’importance. Cela dévalorise non seulement le travail des membres, mais aussi la confiance des citoyens dans les processus politiques.

Compréhension arrogante du pouvoir

Quand un Landrat et le président du conseil, qui est aussi membre du comité concerné, agissent ainsi, cela révèle des lacunes inquiétantes dans la compréhension de la démocratie et la responsabilité de leadership. Le Landrat, en tant que représentant principal du district, porte non seulement la responsabilité de prendre des décisions conformes à la loi, mais aussi de garantir la transparence et la conformité des processus politiques. En appliquant sélectivement le règlement – rigoureux pour interdire les enregistrements mais laxiste pour les votes – il envoie le signal que les règles ne valent que lorsqu’elles lui conviennent. Cela mine non seulement la crédibilité de sa fonction, mais révèle aussi un mépris de la responsabilité institutionnelle.

Le président du conseil, également impliqué dans les votes contestés en tant que membre du comité, doit aussi veiller au respect du règlement. Mais il semble jouer le rôle d’un suiveur silencieux, prêt à ignorer ou à cautionner les manquements pour maintenir l’apparence d’un fonctionnement politique sans heurts. Ce rôle passif – voire une complicité consciente dans la distorsion des processus démocratiques – jette une ombre sur sa gestion et dévalorise la confiance que les citoyens placent en leurs élus.

Globalement, ce comportement révèle une culture de leadership moins attachée à l’État de droit et aux principes démocratiques qu’à une compréhension arrogante du pouvoir, où les règles du jeu comptent seulement lorsqu’elles servent ses propres objectifs. Cela nuit non seulement à l’image des institutions politiques, mais met aussi en danger les fondements d’une démocratie vivante et transparente.

L’éléphant dans la pièce

À la lumière de ces événements, une question s’impose : le comportement du Landrat et d’autres acteurs est-il similaire dans d’autres domaines ? Fonctionne-t-on généralement de manière aussi arbitraire et capricieuse ? Quelles décisions passées sont donc au moins formellement invalides et quelles mesures, dépenses, actes devraient en conséquence être annulés ? Des mesures et dépenses qui dépassent les simples formalités.

Qui fouille les archives ?

Lors de la séance du comité du 14 octobre 2024, un appareil d’enregistrement audio se trouvait devant le Landrat. S’il était en marche, comme c’est toujours le cas lors de telles séances, il devrait donc exister des enregistrements permettant de déterminer quelles décisions du conseil devraient être considérées comme invalides. La vraie question est bien sûr : qui aura l’envie ou le courage de passer ces enregistrements au crible, pour les citoyens, pour la démocratie, pour l’État de droit ?

Author: AI-Translation - Michael Thurm  |  21.10.2024

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