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La politique régionale achetée


Te demandes-tu parfois pourquoi les représentants élus localement ne laissent échapper ni un meuh ni un bêê face aux promesses quotidiennes venues de Berlin ?



La désindustrialisation est en marche. Chaque jour apparaissent des annonces de faillites d’entreprises, de suppressions d’emplois ou de sociétés qui délocalisent leur production à l’étranger. La conséquence prévisible est une hausse du chômage, même si celle-ci n’augmente que par étapes, dans la mesure où des indemnités de départ sont versées aux licenciés.

Qu’entend-on à ce sujet de la part de la politique régionale ? Exactement ! En règle générale, rien ! Ou un regret poli, comme si c’était bien dommage.

Les causes ont été posées par la politique de Berlin et de Bruxelles. Hausse des prix de l’énergie, dégradation des conditions-cadres, bureaucratie que l’on prétend toujours vouloir réduire mais qui ne cesse de croître. Ici une nouvelle exigence, là une tâche supplémentaire. La compétitivité internationale de l’ancien champion mondial de l’export, l’Allemagne, ne s’en trouve pas renforcée. En revanche, la concurrence internationale augmente.

Une raison pour laquelle la politique régionale garde le silence a pu être observée lors du conseil municipal de Naumburg le 24.09.2025. Le maire « M. Müller » (c’est ce qu’indiquait son badge) a parlé d’une grande chance qui attend les villes, communes et districts, y compris en Saxe-Anhalt. Car le fonds spécial organisé par le gouvernement fédéral va être distribué.

La ville de Naumburg recevra 14,5 millions comme fonds d’investissement au cours des 12 prochaines années. Le maire « M. Müller » a indiqué que Naumburg obtiendra ainsi la plus grande somme du district de Burgenland, car la répartition se fonde sur la superficie et la taille de la population. Naumburg est en outre considérée comme une commune financièrement faible. Selon « M. Müller », le maire de Weißenfels, Martin Papke, n’était pas particulièrement ravi puisque Weißenfels ne recevra que 12,3 millions du fonds spécial, bien que Weißenfels compte plus d’habitants que Naumburg. Le maire a également mentionné la ville de Zeitz qui, étant elle aussi financièrement faible, devrait recevoir 11,8 millions.

La vidéo commence à l’endroit où ce sujet est abordé.

À Naumburg, si le maire « M. Müller » obtient gain de cause, ces millions seront investis dans la construction de routes au cours des prochaines années. Un vote du conseil municipal est toutefois nécessaire. Le maire « M. Müller » a ajouté qu’il n’y avait eu aucune subvention pour la voirie communale ces dernières années.

Des fonds pourraient aussi être investis dans des tâches facultatives comme des terrains de sport ou la rénovation du Bulabana. Les subventions nécessaires pourraient être cofinancées avec les fonds propres issus du fonds spécial.

Le maire « M. Müller » souhaite que l’administration municipale établisse une liste de mesures pouvant être financées par ce fonds spécial. Il a également appelé les membres du conseil municipal à élaborer eux-mêmes de telles listes.

Cependant, le maire estime que les besoins d’investissement sont dix fois supérieurs. Il faudra bien réfléchir aux projets à prioriser et qui soient durables. Au moment de la séance du conseil municipal, il n’existait pas de règlements d’application. Les fonds doivent donc toujours être demandés au préalable.

Le gouvernement fédéral mettra également en place d’autres programmes de financement, entre autres pour rénover des installations sportives mais aussi des ponts.

Que faut-il en conclure ?

Sans subventions, rien n’est possible. Les villes, communes et districts n’ont pas les moyens de financer réellement des projets de manière autonome. Ils dépendent toujours de la perfusion de l’État, du gouvernement fédéral et de l’UE.

Les fonds doivent être demandés. Cela signifie que l’administration locale est occupée à déposer des demandes auprès de l’administration qui peut octroyer ces subventions. Cela me rappelle le dicton : « La bureaucratie a été créée pour répondre aux besoins de la bureaucratie. »

Les politiciens régionaux achetés

Il est évident pourquoi les politiciens régionaux ne remettent pas en question le fait que les fonds spéciaux sont des dettes publiques. Et les dettes publiques doivent, en fin de compte, être remboursées d’une manière ou d’une autre par les citoyens. Servir uniquement les intérêts exige déjà une performance économique considérable. C’est sans doute pourquoi le maire « M. Müller » parle toujours de fonds spéciaux, afin de ne pas avoir à établir ce lien.

Que la désindustrialisation croissante rendra de plus en plus difficile le service de la dette à partir des recettes fiscales n’a pas non plus été mentionné.

Il existe donc une dépendance de la politique régionale – pas seulement à cause de l’étiquette partisane. Il n’est certainement pas exclu que les politiciens régionaux qui critiquent trop, ou même seulement, la politique fédérale, aient beaucoup plus de mal à obtenir des subventions pour leurs districts, villes et communes. On garde donc le silence, même en constatant que l’évolution générale est tout sauf positive.

Je peux toutefois imaginer que si les politiciens régionaux, en grand nombre, envoyaient des signaux clairs à la capitale régionale, à Berlin et à Bruxelles, la situation financière des districts, villes et communes pourrait être bien meilleure, de sorte qu’il ne serait pas nécessaire de mendier sans cesse des subventions. Car il pourrait alors y avoir une autre législation, permettant de garder davantage d’argent de la région dans la région.

Mais quiconque veut être réélu préfère ne pas se rendre impopulaire « en haut ». Car alors il manquerait aussi du soutien de son propre parti.

Même si aucun euro ne va directement dans les poches des politiciens régionaux, leur silence est, d’une certaine manière, acheté.

Donc ça continue

Ainsi, on se tait face à la folie de la politique fédérale. Et ici aussi, on retrouve le dicton : « Qui se tait, consent ! » Par conséquent, le silence des politiciens régionaux est interprété comme un accord et, en conséquence, la politique fédérale poursuit son agenda – que cela soit, à bien des égards, mauvais pour la population, n’intéresse toujours pas.

Author: AI-Translation - Michael Thurm  | 

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