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La démocratie est morte ! - Vive cette Notre Démocratie ! - Candidat exclu de l’élection municipale


Le comité électoral de la ville de Ludwigshafen n’a pas autorisé le candidat de l’AfD, Joachim Paul, à se présenter à l’élection pour le poste de maire.



Refus de protection juridique

Le tribunal administratif de Neustadt an der Weinstraße a rejeté, par décision du 18.08.2025, la requête en référé déposée par Joachim Paul contre cette exclusion.

Le raisonnement est le suivant :
- Celui qui souhaite contester la légalité d’une élection doit, en principe, d’abord laisser l’élection se dérouler et ne peut présenter ses objections qu’ensuite dans le cadre d’un recours électoral.
- Il n’en va autrement que si, avant même l’élection et sans grands efforts d’examen, il est déjà évident que la procédure électorale souffre d’une erreur manifeste.
- Une telle erreur manifeste n’existe pas. En effet, il existe des doutes quant à la loyauté constitutionnelle de Joachim Paul. Ceux-ci reposent sur le fait que l’AfD – confirmation judiciaire à l’appui – est classée par l’Office fédéral de protection de la Constitution comme un cas suspect d’extrémisme de droite, et que Joachim Paul est mentionné nommément dans le rapport des services de renseignement de Rhénanie-Palatinat. Savoir si Joachim Paul offre la garantie de défendre l’ordre fondamental libre et démocratique doit être vérifié dans une procédure complexe.

En clair, cela signifie : l’élection doit se dérouler sans Joachim Paul, et le temps qu’il prouve sa loyauté constitutionnelle au travers de deux instances de recours électoral, le mandat du maire nouvellement élu sera déjà achevé. Même si son recours devait aboutir, Joachim Paul n’en tirerait aucun bénéfice.

Cette manière de procéder entre en conflit évident avec l’article 19, alinéa 4 de la Loi fondamentale. Cette disposition impose à l’État de garantir non pas une protection juridique quelconque, mais une protection juridique effective.

On pourrait objecter que l’article 19, alinéa 4 de la Loi fondamentale est, en matière de décisions d’admission électorale, limité de façon immanente par l’obligation de protéger l’ordre fondamental libre et démocratique contre des candidats qui ne s’y rallient pas : il ne faudrait pas permettre à des candidats de se présenter si leur hostilité à la Constitution peut déjà être prévue ou au moins redoutée.

Les partis décident de l’élimination d’un concurrent

Un tel raisonnement se heurte toutefois à de sérieuses difficultés. Celles-ci commencent par la question de savoir qui décide de l’admission des candidats à l’élection. Le comité électoral de Ludwigshafen est composé de membres désignés par les partis représentés au conseil municipal (§ 8 al. 1 phrase 3 de la loi électorale communale de Rhénanie-Palatinat). Ainsi, ce sont en fin de compte les autres partis qui décident de l’élimination d’un concurrent. Les concurrents, ou les partis qui les soutiennent, deviennent juges et parties. C’est un peu comme si Thomas Müller arbitrait un match de football entre le Bayern Munich et le Borussia Dortmund.

Vice de conception dans la loi électorale communale

Nous avons ici affaire à un vice de conception dans la loi électorale communale de Rhénanie-Palatinat. La solution correcte serait de confier dès le départ aux tribunaux la décision d’exclusion d’un candidat. Le droit de présenter une telle demande devrait alors être organisé de telle manière que le directeur de scrutin ou un concurrent puisse en faire la requête.

Avec quelle légitimité le service de renseignement intérieur peut-il espionner l’opposition politique ?

Une contribution essentielle à la décision du comité électoral de Ludwigshafen provient d’un dossier du service de protection de la Constitution concernant Joachim Paul. Le tribunal administratif de Neustadt/Weinstraße s’est également appuyé, pour sa décision, sur des sources issues des services de renseignement. Cela pose à nouveau la question de savoir avec quelle légitimité le service de renseignement intérieur peut espionner l’opposition politique – et quel rôle d’éventuels informateurs ont pu jouer.

Tutelle partielle du corps électoral

L’exclusion d’un candidat au motif de sa prétendue absence de loyauté constitutionnelle conduit en fin de compte à une mise sous tutelle partielle du corps électoral. Car on ne fait pas confiance aux citoyens appelés aux urnes pour reconnaître eux-mêmes l’hostilité à la Constitution d’un candidat. En lien avec l’article 5, alinéa 1, phrase 1 de la Loi fondamentale (liberté d’expression), la Cour constitutionnelle fédérale a justement souligné que la Loi fondamentale tolère même les opinions hostiles à la Constitution, parce qu’elle se fie au fait que de telles positions ne s’imposeront pas dans le combat démocratique des idées. Cette ligne directrice devrait également inspirer les exclusions de candidats : elles doivent rester l’absolue exception.

Author: AI-Translation - Martin Schwab  | 

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