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Qui osera vouloir faire la lumière sur la période Corona dans le Burgenlandkreis ?


La période Corona a laissé des traces profondes dans la société – également dans le Burgenlandkreis.



Obligation du port du masque, fermeture des écoles, interdictions de contact, campagnes de vaccination et restrictions de la vie publique : toutes ces mesures ont été prises dans un climat d’incertitude et de peur. Elles ont souvent été graves, très souvent contradictoires, et ont profondément affecté non seulement la vie sociale, mais aussi les droits fondamentaux. Il est donc d’autant plus important de revisiter cette période de manière critique. La question est :

Qui dans le Burgenlandkreis a le courage de franchir ce pas ?

Un regard vers Osnabrück montre à quoi peut ressembler un tel processus d’examen – et quels obstacles doivent être surmontés. Comme le rapporte le Multipolar-Magazin, le conseil municipal y a décidé, à la demande du parti « Die Basis », de permettre un accès aux dossiers concernant la politique Corona de l’administration municipale. Il s’agit d’e-mails, de décisions, de procès-verbaux – des documents susceptibles d’éclairer les fondements des décisions et les influences exercées pendant la pandémie.

Mais à peine la décision prise, on tente déjà de limiter fortement cet accès. Les dossiers doivent être en grande partie censurés – une démarche difficilement compatible avec la transparence démocratique. Surtout parce que les mesures Corona ont profondément empiété sur les droits fondamentaux, une divulgation complète des voies de décision et des responsabilités serait indispensable. Au lieu de cela, nous assistons une fois de plus à une dissimulation – cette fois après coup. Cela mine la confiance des citoyennes et citoyens dans la politique et l’administration.

Ce qu’ose Osnabrück devrait aussi être possible dans le Burgenlandkreis.

Pourquoi ne pas mener ici aussi un débat ouvert et honnête sur la période Corona ? Pourquoi ne pas permettre l’accès aux dossiers locaux, aux arrangements politiques et aux décisions administratives ? Quel rôle ont joué les services de santé, le préfet et le conseil de district ? Comment les écoles, les maisons de retraite et les entreprises ont-elles été impliquées – ou ignorées ? Quelles erreurs ont été commises ? Qui doit être tenu responsable ?

La période Corona fut une situation exceptionnelle – mais cela ne dispense pas de l’obligation de rendre des comptes dans une démocratie. Bien au contraire : plus les mesures sont intrusives, plus le droit du public à l’information est fondamental.

Faut-il du courage pour ne pas enjoliver le passé, mais l’analyser avec honnêteté ? En principe, non. Et pourtant, ce courage manque jusqu’à présent dans le Burgenlandkreis. Qui, dans le conseil de district ou dans les conseils municipaux de Naumburg, Zeitz, Weißenfels, Teuchern, Hohenmölsen, Nebra, Droyßig, etc., est prêt à assumer cette tâche ? Qui est prêt à placer les intérêts des citoyens au-dessus des considérations partisanes ?

Qui réclame la transparence plutôt que l’oubli ?

L’examen de la période Corona n’est pas une question du passé – c’est une question de maturité démocratique. Il est temps que le Burgenlandkreis commence lui aussi à chercher des réponses. Les citoyens y ont droit. Qui osera ?

L’article du Multipolar-Magazin du 9 juillet 2025 :

District d’Osnabrück : une élue du parti « dieBasis » obtient l’accès aux protocoles de la cellule de crise Corona

Quorum nécessaire au conseil de district atteint principalement grâce aux voix de la CDU / Les responsables politiques avaient justifié leur refus initial par des obligations de confidentialité / Préfète : les informations « secrètes » exclues de l’accès aux dossiers

Osnabrück. (multipolar) Anita Haunhorst, seule représentante du parti « dieBasis » au conseil de district d’Osnabrück, obtiendra un accès aux protocoles de la cellule de crise ainsi qu’à la correspondance entre les autorités concernées de son district pendant la période Corona. Lors d’une séance fin juin, sa demande a reçu le soutien nécessaire, avec 28 des 68 conseillers votant en sa faveur. La majorité de ces voix venait de la CDU, mais également de l’AfD, ainsi que de la préfète Anna Kebschull (Verts). Ce soutien a surpris Haunhorst, qui a déclaré à Multipolar que c’était justement cette préfète qui avait précédemment bloqué l’accès aux documents sensibles.

Même si elle dispose désormais d’un droit d’accès, Haunhorst ne sait pas encore ce qui va suivre. L’ancienne assistante sociale justifie sa demande par « l’importance publique » d’une traçabilité et d’une évaluation transparente des décisions administratives pendant la crise. Dans cet « état d’exception », des restrictions profondes des droits fondamentaux ont été décidées par des organes politiques, explique-t-elle. Elle souhaite surtout surmonter la division sociale à travers l’honnêteté, le respect et l’acceptation des erreurs, afin de restaurer la confiance.

En avril, Haunhorst, également présidente du comité local de « dieBasis », avait initialement demandé à la préfète Kebschull l’accès aux documents sur la base de la loi sur la liberté d'information. Une demande similaire avait été adressée à la maire d’Osnabrück, Katharina Pötter (CDU). Les deux responsables avaient refusé. Pötter avait justifié ce refus par le coût des censures nécessaires, estimé à « cinq chiffres », et la faible lisibilité qui en résulterait. Une réponse ne serait possible que pour des demandes plus ciblées – sur des « événements précis et des dates concrètes ».

En mai, Haunhorst a renouvelé sa demande en s’appuyant cette fois sur son mandat de conseillère de district, selon la Constitution communale de Basse-Saxe. Elle a exigé des informations ainsi qu’un accès aux protocoles de la cellule de crise. Cette demande fut à nouveau rejetée par la préfète. Bien que les élus aient un droit d’information pour leur propre information, cela ne s’applique pas aux affaires confidentielles, a-t-elle argué. Comme Haunhorst n’avait pas posé de questions concrètes, aucune réponse ne pouvait être donnée.

La préfète a toutefois expliqué que le cadre juridique différait entre une simple demande d’information et un droit formel d’accès aux dossiers. Ce dernier n’est possible que si un quart des membres du conseil de district, une fraction ou un groupe le demande. Haunhorst a alors fait opposition fin mai, affirmant qu’un « simple renvoi à la confidentialité » ne suffisait pas. L’administration doit examiner et justifier précisément quels contenus nécessitent un traitement confidentiel. Des données personnelles peuvent être censurées – mais pas les protocoles entiers ou des thèmes entiers.

Multipolar a interrogé la préfète Kebschull et la maire Pötter sur leur responsabilité dans la mise en œuvre des mesures Corona et sur leur justification du secret entourant les documents demandés. Pötter, par l’intermédiaire d’un porte-parole, a indiqué qu’elle avait pris ses fonctions le 1er novembre 2021. À cette date, les mesures étaient déjà « réglementées au niveau fédéral », et les communes n’avaient plus de marge d’action. Les protocoles de la cellule de crise contiendraient « en grande partie » des informations classifiées par le Land de Basse-Saxe. Leur divulgation sans censure violerait les obligations de confidentialité envers le Land.

La préfète Kebschull a exprimé une position similaire. Par une porte-parole, elle a déclaré que les districts avaient de nombreuses responsabilités dans la lutte contre la pandémie. En tant que préfète, elle portait donc la responsabilité. Elle a néanmoins souligné que l’accès aux dossiers désormais accordé exclurait les affaires soumises au secret. Les préparatifs nécessaires prendraient encore « un certain temps ». Interrogée sur les raisons de son changement de position, elle a déclaré qu’elle soutenait « en principe l’examen de la pandémie de Corona ».

Author: AI-Translation - multipolar & Американский искусственный интеллект  | 

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