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La Raiffeisenbank doit-elle répéter l’assemblée générale ? - Un problème maison ! - Lettre de lecteur et analyse


La dernière assemblée générale de la Volks- und Raiffeisenbank Saale-Unstrut eG, le 25 juin 2024, n’a pas été relayée cette année par la presse quotidienne. Pourquoi ? La transparence fondamentale et le droit démocratique de participation, notamment dans les coopératives (eG), posent-ils problème au conseil d’administration et au conseil de surveillance ?



Assemblée générale 2024 de la Raiffeisenbank Saale-Unstrut e.G.

Le fait que les convocations aient apparemment été envoyées de manière incomplète et que des membres critiques aient été freinés voire exclus par le conseil d’administration contredit profondément l’esprit coopératif.

La convocation correcte à l’assemblée générale est régie par les statuts !

Une coopérative vit de la participation active de ses membres et de leurs questions au conseil d’administration, surtout lorsqu’il s’agit de décisions concernant la décharge du conseil d’administration et du conseil de surveillance.

Il est inadmissible que des questions des membres soient délibérément ignorées pour éviter possiblement des sujets gênants.

C’est précisément lors de la décharge des organes dirigeants qu’une transparence totale doit être assurée.
Le conseil d’administration a selon l’article 34 de la loi coopérative une obligation étendue de fournir des informations aux membres.

Ne pas s’y conformer mine non seulement la confiance, mais peut aussi invalider le résultat du vote.
Une telle démarche soulève des doutes légitimes quant à la légalité de cette assemblée générale.

Quand l’assemblée générale sera-t-elle répétée ?

Un membre de la coopérative avec des questions.
H. Meißner


Analyse

Le texte présenté aborde d’éventuelles violations de la loi coopérative et des statuts de la Volks- und Raiffeisenbank Saale Unstrut eG lors de l’assemblée générale. L’enjeu principal concerne la transparence et les droits de participation des membres ainsi que l’organisation conforme et la tenue légale de cette assemblée générale.

Transparence et participation démocratique dans les coopératives

Selon le droit coopératif allemand (GenG), une coopérative est une forme juridique démocratique où chaque membre, indépendamment de sa participation économique, dispose d’un droit de vote égal. Ce principe repose sur l’esprit coopératif, fortement fondé sur la transparence, la participation et l’égalité (§ 1 GenG). Les membres du conseil d’administration et le conseil de surveillance doivent rendre compte lors de l’assemblée générale et permettre aux membres d’exercer leur mandat de décharge sur une base informée.

Convocation formelle et dans les délais à l’assemblée générale

La convocation correcte des membres à l’assemblée générale est un élément central inscrit dans les statuts, nécessaire à la validité de l’assemblée. Une convocation non conforme aux statuts ou incomplète pourrait rendre les décisions contestables. Les statuts précisent habituellement les délais à respecter et les modalités d’envoi. Exclure certains membres, notamment critiques, ou leur envoyer une convocation incomplète constitue une violation des statuts pouvant entraîner la contestation des décisions.

Obligation d’information du conseil d’administration selon l’article 34 de la loi coopérative

Le conseil d’administration a, selon l’article 34 de la loi coopérative, une obligation étendue d’information envers les membres. Cette obligation vise à permettre aux membres d’avoir un aperçu de l’activité de la coopérative pour prendre des décisions éclairées, en particulier concernant la décharge des organes dirigeants. La loi stipule que le conseil d’administration doit fournir, sur demande lors de l’assemblée générale, des informations complètes et appropriées, dans la mesure où cela sert les intérêts de la coopérative et de ses membres. La rétention volontaire d’informations ou l’ignorance des questions des membres va à l’encontre de ce principe et peut miner la confiance des membres.

Conséquences juridiques en cas de violation des obligations de convocation et d’information

Si la convocation à l’assemblée générale n’a pas été faite conformément aux statuts ou si le conseil d’administration n’a pas rempli son obligation d’information, les décisions de l’assemblée, notamment la décharge du conseil d’administration et du conseil de surveillance, peuvent être contestées. Selon la loi coopérative, les décisions de l’assemblée générale sont invalides si elles reposent sur une base juridique erronée. Un membre peut donc contester en justice la nullité de ces décisions s’il peut démontrer qu’une prise de décision régulière n’a pas été possible à cause de ces manquements. Cette contestation peut aussi entraîner la répétition de l’assemblée générale pour assurer une prise de décision conforme.

Recours possibles

Les faits décrits soulèvent des questions légitimes quant à la conformité de la tenue de l’assemblée avec les prescriptions coopératives et les principes des statuts. Si des membres critiques ont été systématiquement exclus et que leurs questions sont restées sans réponse, cela pourrait constituer une violation grave de la loi coopérative. Les membres concernés peuvent contester les décisions et demander la répétition de l’assemblée générale afin d’assurer un processus démocratique et transparent.

Conséquences possibles pour le conseil d’administration

Une telle conduite peut entraîner des conséquences importantes pour le conseil d’administration. Les violations de la convocation statutaire et de l’obligation légale d’information (§ 34 GenG) peuvent non seulement rendre les décisions contestables, mais aussi engager la responsabilité personnelle des membres du conseil d’administration. Selon l’article 41 de la loi coopérative, les membres du conseil d’administration sont tenus de gérer les affaires de la coopérative avec la diligence d’un gestionnaire ordinaire et consciencieux. En cas de manquement à cette obligation, ils peuvent être tenus responsables des dommages causés. De plus, de telles violations peuvent durablement compromettre la confiance des membres dans la direction et entraîner une perte de confiance dans l’ensemble de la coopérative. Dans les cas graves, l’assemblée des membres peut retirer sa confiance au conseil d’administration et décider de sa révocation. Enfin, l’autorité de contrôle financière (BaFin) pourrait également lancer une enquête sur la banque et ses organes dirigeants en cas de suspicion de manquements graves.

Author: AI-Translation - Redaktion  |  01.11.2024

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